Des centaines d'habitants de la petite île sud-coréenne pilonnée par l'armée nord-coréenne (Yeonpyeong) ont fui mercredi vers le continent, et nombre d'entre eux ont juré de ne jamais regagner leurs maisons.
Sur Yeonpyeong, petite île de la mer Jaune, à 120 km à l'ouest de Séoul, vivent 1.600 civils et un millier de militaires. Elle se trouve dans des eaux revendiquées par le Nord mais occupées par le Sud depuis la fin des combats en 1953. Les côtes de Corée du Nord sont visibles de Yeonpyeong...!
Plus d'infos : voir CE LIENEn parallèle, des manifestants ont brûlé aujourd'hui à Séoul des drapeaux de la Corée du Nord et ont appelé à des représailles fermes au lendemain de tirs d'obus nord-coréens qui ont tué deux soldats et deux civils sur Yeonpyeong.
Quelques dizaines de manifestants réunis près de l'ambassade des États-Unis ont demandé à la Chine de se joindre aux autres grandes puissances en condamnant l'attaque. "La Chine doit cesser de protéger la Corée du Nord et rejoindre la communauté internationale", a lancé Park Chan-Sung, l'organisateur du rassemblement. Les manifestants ont déployé des banderoles appelant à la "revanche" après la "provocation nord-coréenne" et à la "vengeance pour l'île de Yeonpyeong", bombardée mardi par la Corée du Nord.
Par ailleurs, devant le ministère sud-coréen de la Défense, une centaine de protestataires ont scandé "vengeance" et brûlé des portraits du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il et de son fils, Kim Jong-un, le probable futur dirigeant du pays au régime stalinien.
A voir, ICI , une vidéo du fameux "No comment" d'Euronews.
A voir, ICI , une vidéo du fameux "No comment" d'Euronews.
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