L’histoire de « Chun-hyang-jeon » est très connue en Corée. Dès sa parution, elle a eu beaucoup de succés et celui-ci ne s'est pas évaporé au fur et à mesure des adaptations. A l’origine, cette histoire était racontée à travers un Pansori. Depuis, on dénombre une dizaine de films qui ont adapté cette histoire, une comédie musicale et un drama. Le pansori du chant de la fidèle Chunhyang est un chef-d’oeuvre transmis de générations en générations et a été classé héritage intangible par l’UNESCO.
Chunhyang est jeune et belle. Elle vit, avec sa mère Wolmae, dans leur modeste maison, à Namwon. Cette dernière est une ancienne kisoeng (une « courtisane versée dans les arts et le service des puissants ») ayant cependant quitté très jeune le métier pour épouser un propriétaire terrien, union dont seule Chunhyang est issue. Yi Mongnyong est jeune lui aussi. Il est issu d’une grande famille noble. Son père, nommé par Sa Majesté, est, depuis quelques années, le gouverneur provincial de Namwon et, par sa sagesse, il a largement contribué à la prospérité de la région. Mongnyong est instruit, poète et promis à un bel avenir au sein de l’administration du royaume.
Lors d’une promenade qu’il entreprend avec son valet afin d’admirer les beautés naturelles de la région et trouver ainsi quelque inspiration poétique, Mongnyong rencontre Chunhyang alors que celle-ci se fait pousser par sa servante sur une balançoire. Rapidement épris l’un de l’autre, ils se marient avec le seul consentement de Wolmae, mais ne mettent pas la famille de Myongnyong dans la confidence. Aussi le drame commence-t-il lorsque le père de Mongnyong est nommé vice-ministre du roi à Hanyang : la famille doit déménager dans les plus brefs délais... Les vers suivants résument au mieux la vision confucianiste qui imprègne cette histoire :
« Je sais qu’une femme doit obéir à trois hommes,
Enfant à son père, mariée à son mari et veuve à son fils.
J’ai appris les trois principes et les cinq préceptes de Confucius.
Il ne suffira pas de trois coups de bâtons ni de l’exil
Pour me faire oublier mon époux qui vit à Samchong. »
« Moderne ou pas, Chunhyang est avant tout l’héroïne ardente d’une histoire qui exprime sans doute mieux que toute autre l’âme coréenne » (Le Chant de la fidèle Chunhyang, traduit par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma, 2008).
Le chant de la fidèle Chunyang
Lors d’une promenade qu’il entreprend avec son valet afin d’admirer les beautés naturelles de la région et trouver ainsi quelque inspiration poétique, Mongnyong rencontre Chunhyang alors que celle-ci se fait pousser par sa servante sur une balançoire. Rapidement épris l’un de l’autre, ils se marient avec le seul consentement de Wolmae, mais ne mettent pas la famille de Myongnyong dans la confidence. Aussi le drame commence-t-il lorsque le père de Mongnyong est nommé vice-ministre du roi à Hanyang : la famille doit déménager dans les plus brefs délais... Les vers suivants résument au mieux la vision confucianiste qui imprègne cette histoire :
« Je sais qu’une femme doit obéir à trois hommes,
Enfant à son père, mariée à son mari et veuve à son fils.
J’ai appris les trois principes et les cinq préceptes de Confucius.
Il ne suffira pas de trois coups de bâtons ni de l’exil
Pour me faire oublier mon époux qui vit à Samchong. »
« Moderne ou pas, Chunhyang est avant tout l’héroïne ardente d’une histoire qui exprime sans doute mieux que toute autre l’âme coréenne » (Le Chant de la fidèle Chunhyang, traduit par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma, 2008).
Le Chant de la fidèle Chunhyang est un film sud-coréen du réalisateur Im Kwon-taek sorti en 2000.
La bande-annonce du film d'Im Kwon-taek
Adaptation récente de Chunyang
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