Film visionné lors d'un cours au CCC le 14 décembre 2010.
Je profite du jour de mon saint-patron pour parler d'un des meilleurs films coréens qu'il m'ait été donné de voir, l'excellent Jiburo (mot à mot "en direction de la maison").
L'histoire
Pour les vacances, Sang-woo est contraint d'aller à la campagne chez sa grand-mère qu'il ne connaît pas. Mordu de jeux vidéo et de super-héros, ce jeune citadin doit apprendre à s'adapter à cette vie en pleine nature et à cohabiter avec cette vieille femme bossue et aussi lente qu'une tortue...
Avis
Attention amateurs de dialogues à couper le souffle et de films d'action, s'abstenir.
L'héroïne du film n'est pas une actrice mais une très vieille almoni que le réalisateur, lui aussi en quête de retour aux sources a trouvée non loin de son propre village natal. Elle est touchante, sans tomber dans les excès du pathos. Elle évolue tout au long du film bien plus qu'elle
Le petit citadin, fraîchement arrivé de Séoul, est énervant à souhait mais se laisse gagner, petit à petit, lentement, doucement, par le rythme naturel de cette vie rurale légèrement esthétisée (les différentes scènes avec la "vache folle" sont excellentes) et relativement idéalisée. Le spectateur, aussi! Votre serviteur, totalement!
Une peinture croisée de la profonde campagne coréenne et de la capitale, un film traitant d'un apprentissage réciproque d'une beauté assez rare. Cela faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé de telles émotions devant un film, peut-être depuis Des hommes et des dieux.
Des petites larmes ont été entendues, çà et là dans la salle (je ne donnerai pas de nom, promis^^).
Une photographie exceptionnelle. Un très beau film, juste, poétique, du grand cinéma coréen.
L'héroïne du film n'est pas une actrice mais une très vieille almoni que le réalisateur, lui aussi en quête de retour aux sources a trouvée non loin de son propre village natal. Elle est touchante, sans tomber dans les excès du pathos. Elle évolue tout au long du film bien plus qu'elle
Le petit citadin, fraîchement arrivé de Séoul, est énervant à souhait mais se laisse gagner, petit à petit, lentement, doucement, par le rythme naturel de cette vie rurale légèrement esthétisée (les différentes scènes avec la "vache folle" sont excellentes) et relativement idéalisée. Le spectateur, aussi! Votre serviteur, totalement!
Une peinture croisée de la profonde campagne coréenne et de la capitale, un film traitant d'un apprentissage réciproque d'une beauté assez rare. Cela faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé de telles émotions devant un film, peut-être depuis Des hommes et des dieux.
Des petites larmes ont été entendues, çà et là dans la salle (je ne donnerai pas de nom, promis^^).
Une photographie exceptionnelle. Un très beau film, juste, poétique, du grand cinéma coréen.
Fiche du film
Date de sortie : 2005 (2002 en France)
Réalisateur : Lee Jung-hyang
Titre coréen : Jiburo
Avis : une expérience à tenter absolument, en DVD ou en Blu-Ray !!!
Note : 9/10
bonjour
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