Une photo bien marrante du secrétaire général de l'ONU, histoire de changer d'atmosphère par rapport aux derniers billets relatant les tensions Nord-Sud
Ban Ki-moon est un diplomate et homme politique sud-coréen, né le 13 juin 1944 (un Gémeaux né un 13 juin, il ne peut pas être mauvais^^), à Eumseong, ville qui était alors, à l'instar du reste du pays, sous domination japonaise. Il est issu d'une famille paysanne. Il obtient une licence en relations internationales de l'Université nationale de Séoul en 1970 , puis une maîtrise en administration publique à la John F. Kennedy School of Government de l'Université Harvard en 1985.
En 1978, il est nommé Premier secrétaire de la mission sud-coréenne auprès de l'ONU, poste qu'il occupe jusqu'en 1980, où il devient directeur du bureau des Nations unies au ministère des Affaires étrangères. Il y restera jusqu'en 1983. En 1996, il devient conseiller à la sécurité nationale de Kim Young-sam. Il est directeur de cabinet de Han Seung-soo, président de l'Assemblée générale des Nations unies, en 2001-2002. À ce poste, il travaille à l'adoption de la résolution condamnant les attentats du 11 septembre 2001.
À la tête de la diplomatie sud-coréenne depuis janvier 2004, il est l'un des ministres des Affaires étrangères qui a tenu le plus longtemps à ce poste, ayant survécu à plusieurs crises intercoréennes. Il défend notamment la position de son pays, qui se démarque de l'infléchissement de la politique américaine envers la Corée du Nord depuis le retour des républicains aux affaires en 2001.
Il a été Ministre des Affaires étrangères et du Commerce de Corée du Sud, de janvier 2004 au 1er novembre 2006.
Il est Secrétaire général des Nations unies depuis le 1er janvier 2007. Succédant à Kofi Annan, il est le huitième à occuper ce poste, depuis 1946. Il a condamné l'attaque nord-coréenne du 23 novembre 2010.
Son mandat devrait s'achever le 31 décembre 2011.
N.B Comme il le reconnaît lui-même, il a été surnommé l'« anguille glissante » (ou l'«anguille insaisissable») pour sa capacité à éluder les questions embarrassantes des journalistes sud-coréens.
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