Monts funéraires de Gyeongju
Après avoir été un centre culturel important pour le bouddhisme ainsi qu'un centre d'échanges notable avec le Japon, la Chine et les dynasties mongoles, Gyeongju s'est peu a peu transformée en belle endormie provinciale. Cette impression est renforcée par un fait urbanistique étonnant : le dictateur Park Chung Hee a décidé, dans les annees 60, de protéger la ville des dangers d'une urbanisation non maîtrisée. Pour ce faire, il a ordonné que les bâtiments ne possèdent pas plus de trois etages. Raison invoquee : rester dans l'esprit des basses maisons traditionnelles qui ont fait l'âge d'or de la ville. Seuls les classements d'une partie de la ville et de deux monuments (le temple Bulguksa et la grotte Seokguram) lui ont permis de sortir de sa torpeur et de mieux vivre de la manne touristique.
Son musee thématique contient de nombreux trésors nationaux, à l'instar des couronnes dorees des souverains de l' epoque de Silla.
En plein centre ville actuel, trône toujours l'immense parc de tombeaux en formes de tumulus sous lesquels reposent rois, reines et gens de cour. Les tumulus sont particulièrement vastes car les personnes formant la suite des décédés étaient enterrés vivants avec feu leurs maîtres ou maîtresses afin de recréer dans l'au-dela le même ordre hierarchique…
Quant au reste des monuments, les photos devraient etre parlantes, notamment pour Anapji, étang situé non loin du musée national et où ont été retrouvés maints vestiges de l'âge d'or de cette ville.
Ci-dessus, deux vues de l'étang Anapji
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