L'histoire
Un agent secret recherche le serial killer qui a tué sa fiancée et a pour but d'infliger à celui-ci des souffrances dix mille fois pires que celle que sa fiancée a subi... Simple, n'est-ce pas ?
Présenté comme l’œuvre de vengeance ultime, le dernier opus de Kim Jee-Won, J'ai rencontré le diable est une petite déception... Sa technique demeure esthétiquement irréprochable, les plans sont bons pour la plupart voire parfois somptueux avec de très beaux jeux de lumières.
Les acteurs n'ont absolument rien a se reprocher : Lee Byung-hun passe du rôle du gendre parfait à celui d'un bourreau assoiffé de sang avec brio et Choi Min-sik est excellent en bourrin tortionnaire. Le début laissait pourtant présager un chef d'oeuvre digne du plus grand, Old Boy. Mais la violence s'intensifie tout au long du film si bien que le scénario n'est plus qu'un prétexte à celle-ci et occulte toute originalité et richesse d'écriture. Là où Old Boy savait parfaitement allier violence et émotion, I saw the devil ne transmet que dégoût et lassitude et se termine a la manière d'un Saw donnant un spectacle plus gore qu'intellectuel ou psychologique. I saw the devil grand-guignol très violent : la violence est si systématique qu’elle finit par relever de la pure bouffonnerie.
Présenté comme l’œuvre de vengeance ultime, le dernier opus de Kim Jee-Won, J'ai rencontré le diable est une petite déception... Sa technique demeure esthétiquement irréprochable, les plans sont bons pour la plupart voire parfois somptueux avec de très beaux jeux de lumières.
Les acteurs n'ont absolument rien a se reprocher : Lee Byung-hun passe du rôle du gendre parfait à celui d'un bourreau assoiffé de sang avec brio et Choi Min-sik est excellent en bourrin tortionnaire. Le début laissait pourtant présager un chef d'oeuvre digne du plus grand, Old Boy. Mais la violence s'intensifie tout au long du film si bien que le scénario n'est plus qu'un prétexte à celle-ci et occulte toute originalité et richesse d'écriture. Là où Old Boy savait parfaitement allier violence et émotion, I saw the devil ne transmet que dégoût et lassitude et se termine a la manière d'un Saw donnant un spectacle plus gore qu'intellectuel ou psychologique. I saw the devil grand-guignol très violent : la violence est si systématique qu’elle finit par relever de la pure bouffonnerie.
Comme pour A bittersweet life, le vide de l’ensemble est camouflé par une stylisation extrême. On pense parfois à The chaser, vaguement à Seven. Là où Old Boy réussissait avec ses gimmicks à retranscrire le bouillonnement qui habitait le personnage principal, ici, ce n'est que membres coupés et coups sur le crâne.
On sort sous le choc et mal à l'aise de ce déchaînement de violence, cette nouvelle variation coréenne autour du thème de la vengeance n'apporte qu'une surenchère supplémentaire à ce qui a déjà été abordé par la trilogie de Park Chan-wook.
Fiche du film
Date de sortie : 2011
Titre coréen : Akmareul boatda
Réalisateur : Kim Jee-woon
Avis : Ames sensibles s'abstenir !!! vigilante movie ultra-gore et évidé à l'extrême sur le plan de l'intrigue qui se contente d'accumuler des scènes sanguinolentes de violence gratuite.
Note : 7/10
Festival de San Sebastian 2010 édition n° 58
3 nominations :
- Golden Shell du meilleur film (Kim Jee-woon)
- Silver Shell du meilleur réalisateur (Kim Jee-woon)
- Prix Spécial du Jury (Kim Jee-woon)
Marrant moi j'ai adoré, c'est même devenu mon film Coréen préféré. Choi Min-Sik m'a scotché, sa performance est magistrale.
RépondreSupprimerJ'ai adoré ce film même si la dernière partie n'est pas à la hauteur et se révèle prévisible. Choi Min Sik y est terrifiant et lee Byung hun magistral. Pour les amateurs, les combats de style jujustu y sont très beaux (bien que brefs).
RépondreSupprimerUn duo d'acteurs excellentissime, oui ! et quelle scène d'ouverture terrifiante !!!
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