Le deuxième sommet sur la sécurité nucléaire se déroule lundi 26 et mardi 27 mars à Séoul, en Corée du Sud. Cinquante-trois pays seront présents. Proposé en 2009 lors de son discours de Prague par le président américain Barack Obama, sa première édition a eu lieu à Washington en 2010. A Séoul, il sera question de coopération contre le terrorisme nucléaire, de la protection des matériaux et des installations nucléaires et de la lutte contre le trafic des matériaux nucléaires. Cette année, le sommet se déroule sur fond de tension alimentée par les activités nucléaires iraniennes et nord-coréennes, et un peu plus d'un an après l'accident de Fukushima, au Japon.
A priori, suivant les réunions préparatoires qui ont déjà eu lieu, le communiqué final du Sommet sur la Sécurité Nucléaire devrait se traduire par un plan d’actions sur les thèmes suivants :
- sécuriser les matériaux nucléaires à risques (uranium enrichi et plutonium) ;
- améliorer la protection des sites nucléaires ;
- créer une synergie entre sécurité et sûreté nucléaires
- empêcher le trafic illicite de matériaux nucléaires ;
- affermir la gestion de matières radioactives pouvant être utilisées dans des dirty bombs ;
- encourager des Etats à rejoindre et à ratifier la Convection sur la Suppression des Actes de Terrorisme Nucléaire (Convention on Suppression of Acts of Nuclear Terrorism) et la Convention sur la Protection Physique des Matières Nucléaires (Convention of the Physical Protection of Nuclear Materials) ;
- créer une gouvernance internationale ;
- augmenter le soutien aux activités de l’AIEA relatives à la sécurité nucléaire.
Résultats attendus :
- reconnaissance internationale du statut de grande puissance pour la Corée,
- contribution à la stabilité de la péninsule coréenne,
- développement de thématiques de sécurité nucléaire mais aussi de sûreté
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